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25/05/2020

Vague à l'âme

 
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©Nora. B, Huile, 50 x 70 cm
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Nous sommes en l'an 8006
Une équipe d'archéologues en technologie rudimentaire numérique ont fait une étonnante découverte sur les plateaux "Haut et Fort". Après une fouille intense sur ce site, l'équipe a trouvé une toile numérisée représentant un être de sexe féminin, aux joues joufflues, exprimant une tristesse indéfinissable, qui probablement caractérisait l'émotion dominante, chez les habitants de la commune "haut et Fort".

Mais une découverte parallèle menée par une autre équipe, a découvert une copie de la même toile, sur un autre site communautaire appelé "Blogspirit". Cette découverte simultanée a laissé dire aux chercheurs qu'ils sont sur la piste d'une découverte majeure qui va bouleverser nos connaissances sur nos ancêtres et leur manière de se déplacer dans l'univers virtuel qu'il ont créé à l'aide de la maîtrise d'une technologie rudimentaire que l'ont peut, probablement rattacher à la civilisation de l'ère numérique disparue il y a bien 4000 ans.

D'autres équipes pluridisciplinaires vont se former pour étudier les inscriptions qui accompagnent cette toile, qui d'après les premières investigations, s'intitule "Vague à l'âme". D'après les dictionnaires de l'époque, le terme "vague" a plusieurs significations, ce qui va rendre la tâche des chercheurs linguistes très compliquée. Une recherche approfondie est en cours pour arriver à l'éclaircissement de ce terme. Ce travail d'analyse va probablement intéresser les océanographes et les spécialistes de la mer, ainsi que les historiens de l'urbanisme et de l'architecture. les premières hypothèses de travail s'orientent sur deux significations possibles :


Il y a 4000 ans, avant que l'effet de serre produise ses conséquences sur la terre, les océans connaissaient un mouvement très doux appelé "vague". ce qui posait un problème aux navigateurs et aux baigneurs. Dieu merci, avec le réchauffement climatique, les océans se sont asséchés et le désert a gagné du terrain.

La deuxième hypothèse sur laquelle les historiens travaillent, on a trouvé dans les écrits datant de l'an 2015 et plus, une autre signification liée à la gestion des espaces encore vides. On désignait un terrain non construit de "vague" avant l'urbanisation accélérée qu'a connu la terre. Il est pratiquement impensable qu'en 8006, imaginer un terrain vide. Les êtres humains, il y a 4000 ans n'étaient que 6 milliards. Un chiffre ridicule ! Le monde de l'époque souffrait de la "ruralité", les guerres et les maladies ravageuses appelées "épidémies". Il y avait même des campagnes qui sont une sorte de terrains vagues sur lesquels ils faisaient pousser des tubercules et des bactéries végétales de toutes les couleurs et qu'ils mangeaient pour se nourrir. Dieu merci, cette époque est révolue. Grâce aux biotechnologies couplées avec la pharmacopée, un simple comprimé ou un suppositoire suffit pour avoir les calories nécessaires à la survie.

Quant au terme "âme", les chercheurs n'ont pas encore compris la définition exacte, il y'a 4000 ans. Mais d'après les premières études, il a un rapport avec des croyances très anciennes que l'on trouvait dans des systèmes de pensées disparus. Un rapport avec ce qu'on désignait comme religion, philosophie n'est pas à exclure.

Quant à l'inscription "Nora. B" qui revient souvent en analysant ses pièces archéologiques, les point de vue divergent. La lettre B signifierait-elle bonne, balaise, belle, béton, bismillah, bordeaux ?


Imaginez le travail colossal qui attend les linguistes pour passer au peigne fin tous les termes commençant par la lettre B, du dictionnaire en usage en l'an 2005 !!

Le chef de la mission archéologique penche plutôt que le B signifierait "beintre" ou "beinture" qui est une déformation du mot fort ancien "peinture", tombé en désuétude.